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Gwen, Radio Kalon

Chronique sur l’article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme



«Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien et de revenir dans son pays ».


Voici ce que garantit depuis le 10 Décembre 1948, l’article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. En pratique, cette liberté est limitée pour de nombreuses raisons, comme : la nationalité (VISAS), la propriété, la loi ou encore le droit, notamment pour les prisonniers qui derrière 4 murs et des barreaux auront bien du mal à circuler librement.


Ce droit, protégé au sein des régimes démocratiques, est une chance pour ceux qui le détiennent. En tant que citoyens européens, nous aurions pu être soumis à bons nombres de restrictions et d’interdictions, mais au lieu de cela, nous pouvons circuler de manière libre dans 26 États, et tout cela grâce à un bout de papier.


En Chine et dans l’Union Soviétique, ce droit est davantage limité. Les citoyens doivent être munis de “passeports internes” à l’intérieur de leurs Etats et doivent également disposer d’un motif légitime pour changer de région, par exemple un nouveau travail.


Pour nous citoyens français (et de bien d’autres pays), ces restrictions nous paraissent absurdes, et si elles venaient à entrer en vigueur sur notre territoire nous ne tarderions pas à faire ce que nous faisons de mieux : râler et faire grève.


Imaginez un monde dans lequel nous tous, êtres humains, pourrions circuler aussi librement et ce dans n’importe quel pays et toujours avec ce simple bout de papier. D’ailleurs, d’après certains économistes, une circulation totale des individus pourrait avoir des effets bénéfiques, comme permettre de doubler le PIB mondial. Mais, on se l’accorde, cette idéalisation pourrait engendrer bons nombres de problèmes.


A l’opposé de cette utopie, une décision du chef d’État français, Emmanuel Macron, a fait scandale. Il a restreint davantage cette liberté de circulation et de résidence aux Marocains, Algériens et Tunisiens, en divisant par deux le nombre de visas accordés, avec pour justifications divers motifs assez flous.


Alors, voici un conseil: le 10 décembre prochain, quand vous célébrerez la DUDH, repensez à cet article et célébrez votre liberté en vous disant que, finalement, votre situation n’est pas si mal !


Cet article a été publié dans le cadre d'un partenariat avec Radio Kalon pour le projet Podcast_inc, financé par l'Union européenne.





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