Nous sommes en 1948, quatre ans après la Seconde Guerre mondiale, lorsque la Déclaration universelle des droits de l'homme a été adoptée à Paris. Cette déclaration comporte plusieurs articles, dont l'article 17. Celui-ci stipule que toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété, et que nul ne peut être privé arbitrairement de celle-ci.
La propriété étant sacrée et inviolable, nul ne peut en être déchu, sauf si la nécessité publique est légalement constatée. © Wendy Wei. Photo CC.
L'État a le devoir de protéger les personnes et les biens de ses citoyens, conformément à l'article 17 de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Cet article soutient également la protection légale des propriétés reconnues par l'État, pour lesquelles il est interdit de violer les règles établies.
L'article 17 a-t-il des limites ?
Tristement, il existe dans les différentes sociétés des personnes qui se donnent le droit d'arracher non seulement des biens, mais aussi des vies. C'est le cas de l'assassinat du journaliste camerounais Martinez Zogo, tué le 17 janvier au Cameroun.
Comme Aimé Césaire le disait : "Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche et ma voix, la liberté de ceux qui s'affaissent au cachot du désespoir." Que notre envie de dénoncer ne soit jamais maîtrisée malgré les influences de notre cadre spatial et temporel.
Félix Ketcha.
This article has been published as part of the Podcast'Inc project, which is funded under the Erasmus+ program of the European Union.
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