Le coming out de Brenda Biya, la fille du Président Camerounais fait la Une des journaux en Occident. Coup de marketing pour une artiste qui cherche la renommée ou réelle orientation sexuelle?
Des photos d'elle embrassant une jeune femme ont fait le tour des réseaux sociaux.
Dans une interview accordée au journal Français Le Parisien, elle confirme son homosexualité.
"Je peux perdre beaucoup", lit-on dans les colonnes du magazine. Une capture d'écran de cette interview apparaît sur le compte Instagram de la jeune femme qui a pour nom de scène King Nastyy.
Connue au Cameroun pour ses excès en tous genres, la fille du président est régulièrement le sujet de la presse people camerounaise. Élevée dans l'opulence, elle fait des études secondaires dans une école privée en Suisse, avant de continuer dans une université aux Etats Unis.
Les Camerounais la découvrent il y a quelques années alors qu'étudiante, elle partage son expérience du racisme. Dans une vidéo virale, elle raconte qu'elle a régulièrement payé 400 $ de taxi de son appartement à Los Angeles au campus de son université. Sauf que le chauffeur de taxi incriminé dans la vidéo lui aurait réclamé d'être payé d'avance. Elle s'est insurgée en arguant qu'une telle demande était faite à cause de la couleur de sa peau.
Les camerounais avaient vite fait de convertir 400 $ en monnaie locale (FCFA). La somme, équivalant à environ 240.000 FCFA représente une fortune pour la majorité des Camerounais qui vivent sous le seuil de pauvreté. Brenda Biya s'etait excusée à cette occasion. Mais depuis, elle n’a pas cessé d’accumuler les moments d’ostentation de sa vie de fille de milliardaire.
Nul ne saurait dire si elle a achevé ses études universitaires. Elle fit un passage controversé au Cameroun en 2017 oú elle et son frère furent admis à l'Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature. Elle réside régulièrement en Suisse.
Ses réseaux sociaux regorgent de vidéos qui la capturent dans des jets privés et autres lieux huppés. Sa carrière musicale est pour l’instant celle d’une inconnue qui cherche plus à se faire remarquer par ses frasques plutôt que par un réel talent.
Depuis le coming out, elle a enlevé la photo du baiser de ses réseaux sociaux, elle a donné une interview au Parisien, elle a publié une vidéo expliquant les consequences de son coming out. La presse internationale s’est emparée de l’affaire. Tout semble se dérouler de manière incontrôlée et incontrôlable pour la jeune femme.
Au Cameroun, elle a reçu le soutien de la romancière Calixthe Beyala et de l’avocate Me Alice Nkom. Elle subit aussi de nombreuses critiques. L’artiste Maalox se demande pourquoi elle n’a jamais pris position sur les questions sociales de son pays, plutôt que de "demander la dépénalisation d'une pratique qui ne nourrit pas les populations..".
L’homosexualité est interdite par la loi au Cameroun. Toute personne prise en flagrant délit encourt une peine de prison allant jusqu'à cinq ans.
Aucun membre du gouvernement Camerounais n’a réagit au coming out de la jeune femme.
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