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Photo du rédacteurJulia Versagrande

Pas de torture ou de traitement inhumains

L'article 5 de la Déclaration universelle déclare que "Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants". Ce droit est non-dérogeable, ce qui signifie qu'il ne peut être arrêté ou suspendu en aucune circonstance, même en temps de guerre ou d'urgence nationale. Et pourtant ce n’est pas le cas. Même les nations les plus développées y font encore recours. On se souvient notamment du cas des prisonniers du Camp de Guantanamo, ou des images atroces de tortures de prisonniers par des militaires américains ont été documentées.

















La torture et les traitements inhumains sont de graves violations des droits de l'homme, causant d'immenses préjudices physiques et psychologiques à la victime. Ils sont souvent employés comme moyen de punition, de coercition ou d'extraction d'informations, et sont utilisés pour intimider et contrôler les populations. ©Cottonbro studio. Photo CC.


L'utilisation de la torture et des traitements inhumains est strictement interdite en vertu du droit international, et les responsables de tels actes peuvent être tenus pour coupables au nom du droit pénal international. La Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, adoptée par les Nations unies en 1984, fournit une définition complète de la torture et établit une obligation traitée pour les États de prévenir et de punir les actes de torture.


Le droit à la liberté de la torture et des traitements inhumains n'est pas seulement une question de préoccupation individuelle, mais est également essentiel pour maintenir l'état de droit et promouvoir le respect de la dignité humaine. Il est de la responsabilité de tous les États de veiller à ce que ce droit soit protégé et de tenir responsables les auteurs de torture et de traitements inhumains pour leurs actes. Il est donc condamnable le traitement subi par les prisonniers de Guantanamo, torturés par des militaires de l'armée américaine.


Le droit à la liberté de la torture et des traitements inhumains est un pilier des droits de l'homme, et il est essentiel que nous continuions à travailler pour sa pleine protection et sa réalisation pour toutes les personnes, partout dans le monde. Il est surtout important que ceux qui clament haut et fort la fin des tortures ne cèdent pas à leurs sirènes.


Sources:

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